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Qu'est-ce que la dette de sommeil ? Suis-je déjà endetté.e ?

Qu'est-ce que la dette de sommeil ? Suis-je déjà endetté.e ?

Est-ce cela vous est déjà arrivé d’être à découvert bancaire ?

Quand la situation se présente, votre banquier préféré a plusieurs options qui vont dépendre du montant, de la fréquence et de la durée du découvert. Petit ou conséquent, court ou long… le sujet peut devenir critique pour vous mais aussi pour la banque qui n’hésitera pas à vous appeler et à vous faire payer des agios en sus. Et qu’en est-il de votre dette de sommeil, de la vôtre mais aussi de celle de la majorité de la population actuelle ? Savez-vous si vous êtes déjà à découvert ? De combien de temps et quelle est la fréquence de cette dette ? Que faire si vous êtes concerné(e) ou pour éviter de le devenir ? Nous allons aborder tous ces points pour vous aider à rétablir l’équilibre de votre capital sommeil à travers une série d’articles qui évoqueront la description du profil des familles qui contribuent à l’augmentation de notre dette collective. Pour savoir si vous en faites partie, je vous invite à les découvrir.

Sommaire :

  1. Dette de sommeil : de quoi parle-t-on ?
  2. Suis-je déjà endetté(e) ?
  3. Si oui, à quelle famille d’endettés est-ce que j’appartiens ?

Dette de sommeil : de quoi parle-t-on ?

Regardez ce graphique. Il est parlant. En 1965, nous dormions 1h30 de plus par nuit et un siècle plus tôt, 2h de plus en moyenne. Depuis 1995, notre temps de sommeil s’est réduit d’1h15 par nuit et il continue de baisser dans les pays développés. Encore 36 minutes de perdues en France de 2009 à 2017, phénomène aussi observé le week-end.

Quelques effets à connaître :

Le phénomène de dette de sommeil concerne toutes les franges de la population et ses effets sur la santé ont été prouvés. Quand la dette est chronique, ce n’est pas votre banquier qui vous appelle mais votre corps qui vous le signale car il ne parvient plus à retrouver l’équilibre naturel qu’il recherche. Nous menaçons l’équilibre durable de notre bonne santé et nous commençons la journée avec un ressenti de fatigue dès le réveil. Il s’explique notamment par la présence anormale d’une substance dans notre cerveau, l’adénosine.

Toute la journée, alors que nous sommes éveillés, la concentration de cette substance augmente et elle aurait un rôle essentiel dans le moment de notre endormissement car, quand son niveau est très élevé, il devient hypnogène. C ‘est le moment où l’interrupteur ON du sommeil s’active. Nous basculons sans le contrôler dans les bras de Morphée.

Tout au long de la nuit, le niveau de la concentration d’adénosine dans notre cerveau va baisser nous permettant d’avoir remis, au réveil, les compteurs à zéro et de nous sentir reposé. Quand la nuit est courte, nous commençons la journée avec une concentration encore élevée de cette substance, ce qui nous fait sentir la fatigue dès le réveil. Continuant de s’accumuler tout au long de la journée, nous ajoutons à ce qu’il reste de la fatigue de la veille, celle du jour en cours.

C’est pourquoi beaucoup de personnes trouvent dans le café un moyen efficace de lutter contre la fatigue. En effet, la caféine neutralise les capteurs de l’adénosine.

Les statistiques de 2017 publiées par l’INSV mentionnent que 31 % des Français déclaraient dormir de 2 à 6h par nuit. [1] Mais font-ils tous partie de ce groupe étonnant qualifié de « petits dormeurs » qui, en dormant de 4 à 6 h par nuit, se sentent en pleine forme sans avoir de dette ?

Peu de chance en vérité car moins de 5 % de la population serait génétiquement équipée pour ne dormir que 5 à 6 h et rester en bonne santé ! Certains scientifiques disent même que moins d’1 % de la population serait concernée. Des gènes de l’horloge biologique, dont le gène ADRB1, seraient à l’origine de cette capacité. [2]

Pour les autres dormeurs, la durée moyenne d’une nuit de sommeil devrait être aux alentours de 8h pour parvenir au même résultat de forme. Pour info, une dette est qualifiée de sévère quand elle atteint 1h30 au quotidien et que le week-end ne suffit pas à la compenser.

Suis-je déjà endetté(e) ?

Pour identifier votre temps de sommeil idéal, c’est simple : après 10 jours de vacances, quand vous pouvez dormir votre comptant librement, calculez combien de temps vous dormez par nuit.

Observez cette durée sur plusieurs nuits, faites une moyenne sur 5 nuits et comparez-la avec la durée moyenne d’une nuit type en semaine pendant le restant de l’année.

Quelle est la différence ? Si elle est supérieure à 45 minutes au quotidien, vous êtes en train sans vous en rendre compte de creuser votre dette et il est fort probable que même en dormant davantage le week-end, vous ne parveniez pas à la compenser complètement.

Faites votre calcul : si votre dette est d’une heure par jour, vous commencez votre week-end avec 5h à récupérer. Allez-vous réussir à la combler ?

Rien de moins sûr d’autant que la fin de semaine est souvent l’occasion de sorties tardives, parfois arrosées qui, non seulement décalent le sommeil, mais altèrent aussi sa qualité.

Si oui, à quelle famille d’endettés est-ce que j’appartiens ?

Je vous propose de découvrir cela à travers un jeu des 7 familles :

Dans la Famille « les Accros aux écrans », il y a :

  • Les gamers : Vous ne pouvez pas vous empêcher de jouer en ligne après dîner. Il vous arrive même de dîner devant votre ordinateur en jouant. Au menu : poker, jeu vidéo, etc.
  • Les amateurs de séries : Pour vous, c’est au moins 3 épisodes voire 4 à la suite.
  • Les téléspectateurs : Vous restez fidèle à la télévision et regardez chaque soir une émission après le repas, qui débute entre 21h et 21h15. Fin du programme 23h au plus tôt.

Dans la Famille des supers, des ultras, des modes « too much », il y a :

  • Les super-actifs qui ne prennent plus le temps de dormir. Pour vous, dormir c’est du temps perdu et d’ailleurs vous ne ressentez pas le besoin de dormir plus de 6h.
  • Les adeptes du Miracle Morning. Vous avez adopté la stratégie d’un réveil précoce afin de prendre du temps pour faire du sport, méditer ou lire comme tant de médias le conseillent.
  • Les étudiants « en mode concours ». Vous commencez à travailler à 9h pour vous arrêter à 23h avec des petites pauses pour les repas. Votre journée est minutée, même le week-end et pendant les vacances. Vous maintenez la cadence.
  • Les jeunes actifs ultra carriéristes. Vous avez intégré la vie active après de bonnes études et vous êtes à 100% dédié à votre métier. Vos horaires sont plus qu’élastiques mais toujours dans le même sens : Retour à la maison vers 22h, dîner vers 23h, retour au bureau au plus tard à 9h. Il vous arrive souvent de travailler le week-end même si vous sortez et vous couchez tard.
  • Les jeunes SUPERMUMS ou SUPERDADS notamment en famille monoparentale. En poste et à fond sur tous les fronts, vous menez « Vie de famille et Carrière » comme un combat.

Dans la Famille gros dormeurs chronotype « couche-tard » :

Vous ne vous endormez pas avant minuit voire plus tard. Vous avez aussi observé que votre horaire de réveil naturel, c’est plutôt vers neuf, dix heures voire plus tard.

Dans la Famille des travailleurs de nuit ou postés :

Vous êtes exposé(e) à des rythmes de travail irréguliers ou de nuit et plusieurs fois par semaine, vous travaillez la nuit ou une partie de la nuit.

Dans la Famille des insomniaques, il y a :

  • Les résistants à l’endormissement : Vous endormir vous demande plus de 30 minutes chaque soir. C’est souvent le cas des adolescents, des hyperstimulés physiquement ou mentalement, des inquiets.
  • Les éveillés du milieu de nuit : Vous constatez régulièrement que vous réveillez entre 2h et 4h du matin et qu’il vous est difficile de vous rendormir. Ce phénomène est souvent dû à une réaction au stress de la journée ou à des traumas anciens.
  • Les éveillés précoces : Régulièrement, vous vous réveillez une heure à deux heures avant votre réveil et ne parvenez pas à vous rendormir (Surstimulation, Burn-out ?).
  • Les épuisés du matin : Votre nuit est interrompue assez longuement à plusieurs reprises et vous vous demandez comment vous allez tenir la journée à venir. Pire, vous vous demandez aussi si vous allez dormir la nuit prochaine.
  • Les femmes en phase de périménopause et ménopause : Le sommeil et vous, c‘est devenu compliqué. Au moins 3 fois par semaine, votre nuit est difficile. Sur la durée de votre nuit, votre temps d’éveil représente 25 % au moins de votre temps passé au lit. La situation dure depuis plusieurs mois.

Dans la Famille des dormeurs tardifs de Juin :

De fin mai à mi-juillet chaque année, l’envie de rester éveillé plus tard s’installe et vous dormez moins.

Dans la Famille « adepte de jeûne » :

Occasionnellement, sur des durées variables, vous jeûnez. Vous avez observé que vous dormez moins alors ce qui vous encourage à maintenir ce temps de sommeil restreint hors temps de jeûne.

Maintenant que vous avez une idée de votre dette hebdomadaire si elle existe, de votre profil d’endetté, vous allez pouvoir ramener votre compte sommeil à l’équilibre et nous allons vous y aider ! En cliquant sur votre famille, vous prendrez connaissance de nos recommandations et des pratiques qui peuvent le permettre ! A vous de jouer !

Sources :

[1] INVS/MGEN 2009 Baromètre santé publique 2017 Autres sources (source : Stephen Perrig, neurologue et responsable de la Clinique du Sommeil à Genève) INPES, Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé & l’European Sleep Center source : Dr Michel Tiberge, responsable de l’unité de sommeil du CHU de Toulouse source : INSV, Institut National du Sommeil et de la Vigilance) source 2017 : Baromètre de la santé publique) [2] Nature Communications volume 10, Article number: 343 (2019) Genome-wide association analyses of chronotype in 697,828 individuals provides insights into circadian rhythms Samuel E. Jones, Jacqueline M. Lane, Michael N. Weedon

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